Présidentielle 2017: François Fillon reste droit dans ses bottes face aux critiques de son camp


Circulez, il n'y a rien à voir. Devant le Conseil national de son parti réuni samedi à la Mutualité en présence de plus de 2.500 personnes, selon les organisateurs, François Fillon s'est montré déterminé à ne «pas changer» son projet, qualifié de «brutal» par ses adversaires de gauche. Et de son camp, d'où fusent également des critiques, il attend de la «discipline». Toujours favori des sondages à trois mois de la présidentielle, l'ex Premier ministre a été officiellement investi candidat de la droite.

«Je m'appelle François Fillon, pas François Hollande»

Les principaux élus LR étaient présents, Gérard Larcher, président du Sénat, Edouard Balladur et Jean-Pierre Raffarin, anciens Premiers ministres, Luc Chatel, président du CN, Bernard Accoyer, secrétaire général de LR, Laurent Wauquiez, vice-président du parti, Christian Jacob, patron des députés LR, Bruno Retailleau, patron des sénateurs LR, Valérie Pécresse, Nathalie Kosciusko-Morizet ou encore Brice Hortefeux.
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«Je ne vais pas changer ce que je crois et ce que je veux en fonction des vapeurs des uns et des injonctions du microcosme. Il y a deux mois, je n'étais pas son candidat favori. Je n'ai pas l'intention de le devenir», a prévenu François Fillon, qui prône «la révolution de bon sens». «Ce projet, je vais l'expliquer, je vais le préciser, l'enrichir de vos meilleures idées, mais pas de zigzags, pas de camomille. Je m'appelle François Fillon, pas François Hollande», a prévenu François Fillon, qui a toutefois déjà dû modifier son projet de réforme de l'assurance maladie, face aux critiques.